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Duc Cover Booba

Musique

Chronique – On a écouté le nouveau Booba, D.U.C.

On a écouté l’album de Booba. Oui oui, celui qui sort dans deux jours. Thug life. Viens donc voir ce qu’on en pense.

On a écouté l’album de Booba. Oui oui, celui qui sort dans deux jours. Thug life. Vous connaissez Booba non ? Auto-proclamé « boss du rap game », Kopp revient avec son 48ème album, D.U.C., prêt pour le 48ème disque de platine. Sur cet opus, on retrouve quelques featurings tels que Future, Jeremih, 40 000 Gang, Bridjahting, Gato, Farruko, Mavado et Lino, qui a fait un retour remarqué dans ce rap jeu avec son Requiem. Soyons honnêtes, la moitié des noms sont relativement inconnus de nos oreilles profanes. Mais la présence de Farruko et Bridjahting témoigne d’une drôle d’ouverture musicale. On y reviendra.

Pour une fois, nous avons opté pour une écoute différente du projet. Si d’habitude on suivait les pistes de façon traditionnelle, on a décidé de découvrir d’abord les morceaux inconnus jusqu’alors : autrement dit, les sons qui n’étaient pas sortis en single/clip. Là, on se dit que l’album ne contient que 2 ou 3 bons morceaux. Merde, pour une des sorties les plus attendues de 2015, ça fait léger.

Booba DUC cover

L’album commence par le morceau D.U.C. et on sait l’importance de ce type de morceau. Entrée en matière mitigée, on se dit que tout va bien, qu’il reste 18 tracks. Et là, le traumatisme. Tony Sosa est probablement un futur classique : bon morceau, punchlines efficaces, mais surtout très très bien produit par Richie Beats. On en vient donc au featuring avec Future, qui fait forcément écho au morceau de ce dernier avec Kaaris, sorti il y a quelques semaines. 

Quel morceau est meilleur ? Difficile de juger, la vraie question concernant Future, c’est qu’est-ce qu’il va faire de toute cette oseille ? Rap français, première source de revenus pour Future, qui, bientôt, paiera ses impôts en France. Bah bravo morray. 

On vous passe tout le bien qu’on pense de LVMH (de l’utilisation efficace du vocodeur en 3min40), de Caracas, et de Billets violets (du moins, le deuxième couplet).

Venons en aux autres featurings. En un mot, c’est inégal. Celui avec Jeremih est court, et très chanté, forcément. Peut-être le track destiné aux clubs ? Puis on écoute avec plaisir la collaboration avec 40000 Gang, qui n’est pas sans rappeler Kalash. Peut-être moins « classique », mais très très efficace. Comme le morceau avec Mavado, une des bonnes surprises de l’album. Enfin, le titre avec Lino est un délice pour lyriciste, genre le cheesecake de l’album, puisque Kopp hausse le niveau d’écriture et prouve qu’il sait toujours drôlement bien se servir de sa plume’zer.

Bon, petite pause, il faut qu’on parle du morceau G-Love. Si on avait noté quelques hispanisations dans le rap de Booba, on ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il aille aussi loin le boug. Déclaration d’amour qui fera danser et kiffer mes latinos certains. Chemise ouverte, coupe de cheveux improbable, mouvement de bassin et pas de danse latéral, Pablo adore Booba dorénavant.

On notera quand même la présence de morceaux tels que 3G, OKLM et La mort leur va si bien, que l’on connait depuis de nombreux mois, qui sont plus des pièces rattachées façon « bonus ».

Globalement, les instrumentales sont plus soignées qu’à l’habitude, et surtout moins répétitives que dans Futur. Si les featurings ne sont pas incroyables, à part les français, Booba a quand même fait l’effort de varier les flows, et le type de sons, ce qui fait un peu OVNI dans ce trap jeu.

P.S. : Salutations au track n°4, Loin d’ici, qui change des productions habituelles, on attend le remix des Twinsmatic.

On vous mettra un lien Spotify dès que l’album sortira. Profitez, écoutez, et dites ce que vous en pensez surtout !

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