Connect with us
Hula : de l’art les pieds dans l’eau

Art + Design

Hula : de l’art les pieds dans l’eau

Connu pour ses magnifiques portraits féminins, Hula a décidé de s’essayer au street art en investissant des lieux envahis par les eaux. Une série à voir absolument !

Le plus souvent les deux pieds posés sur le sol ou bien perchés en haut d’un échafaudage, les street artistes doivent parfois rivaliser d’ingéniosité pour atteindre des murs vierges de tous graffitis et ainsi y apposer leur marque. Parmi eux se trouve Hula, un artiste peintre ayant récemment choisi de sortir de l’atelier.

Aujourd’hui basé à New York, Sean Yoro, aka Hula, s’est avant tout fait connaître pour son talent de peintre figuratif. Se servant de morceaux de bois et de vieilles planches de surf comme support, l’artiste est en effet à l’origine de nombreux portraits de femmes, aussi beaux que réalistes. Fort du succès remporté par ces figures féminines aussi douces que sauvages et captivantes, Hula, originaire d’Hawaï, a décidé qu’il était temps pour lui de quitter les murs de son atelier et de renouer avec une ancienne passion : le surf !

Il a donc ressorti sa planche et, ses pots de peintures et ses pinceaux sous le bras, s’est jeté à l’eau, à la recherche de murs prêts à accueillir ses œuvres. Une démarche plutôt surprenante, pourtant à l’origine d’une des plus belles séries de street art jamais réalisées : pagayant sans relâche jusqu’à trouver l’endroit parfait, Hula s’installe sur sa planche et, faisant fi de l’équilibre instable avec lequel il doit composer en permanence, l’artiste peintre donne naissance à de nouveaux portraits féminins. A demi immergées et jouant avec les reflets des flots, ces nouvelles compositions embellissent instantanément les bâtiments abandonnés et délabrés sur lesquels elles prennent vie, apportant ainsi une touche d’humanité dans ces paysages bétonnés si particuliers.

Sensation d’inconfort, fascination, curiosité, nombreux sont les sentiments qui peuvent alors s’emparer des spectateurs, tiraillés entre le simple fait d’admirer les œuvres éphémères de l’artiste et celui de réfléchir à l’empreinte que nous laissons sur le monde. Quelle que soit l’issue de ce débat intérieur, on espère en tout cas qu’Hula continuera sur sa lancée et, chevauchant sa planche de surf, continuera à transformer d’autres lieux envahis par les eaux en galeries aquatiques

Inscription newsletter

NEXT TRENDS

Connect
Inscription newsletter