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Stefaan De Croock : entre street art et recyclage

Art + Design

Stefaan De Croock : entre street art et recyclage

On connaissait déjà Bordalo Segundo et ses créations à base de déchets en tous genres, on découvre maintenant celles de Stefaan De Croock, un artiste belge amoureux des portes en bois abandonnées…

L’artiste qui nous intéresse aujourd’hui nous vient tout droit de Belgique, et plus précisément de Bruges, où il exerce principalement son art. Depuis 2011, cet adepte du recyclage qu’est Stefaan De Croock – puisque c’est son nom – se consacre en effet exclusivement à Strook, un projet consistant à réutiliser divers matériaux trouvés ici et là.

Fort de son expérience en tant que graphic designer, Stefaan De Croock s’est lancé, il y a quelques années de cela, dans l’aventure Strook : le principe, récupérer différents matériaux usagés et abandonnés pour leur donner une seconde vie, les réunir pour qu’ils racontent une nouvelle histoire et en faire profiter le monde entier. Partant généralement d’une simple esquisse qu’il vient ensuite garnir de ces matériaux recyclés, l’artiste apprécie tout particulièrement travailler le bois, qu’il provienne de vieux meubles ou d’anciennes portes : « Ces morceaux de bois sont comme des empreintes du temps. Déjà chargés d’histoire, je leur offre la possibilité d’en raconter de nouvelles, une fois assemblés. Toutes mes réalisations ont en effet leur propre signification : un personnage mélancolique et fragile, une conversation entre deux personnes radicalement différentes et pourtant profondément identiques, chacune a un sens particulier»

Des œuvres qu’il lui serait impossible de réaliser sans une « récolte » menée dans les règles de l’art : écumant les chantiers, les abords d’usines désaffectées ou les maisons abandonnées, Stefaan De Croock estime que cette étape est aussi cruciale que la réalisation de l’œuvre elle-même. « Parfois, je vois des portes ou des planches en bois sur un chantier. Si elles me semblent intéressantes, je demande aux ouvriers s’ils en ont encore besoin et s’ils me répondent non, je reviens avec ma camionnette », explique-t-il. Des trouvailles que l’artiste prend bien soin de laisser telles quelles avant de les intégrer à une nouvelle création, leur laissant ainsi l’occasion de parler d’elles-mêmes !

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