Missy Elliott semblait avoir disparue des radars depuis la sortie de The Cookbook en 2005. Fort heureusement, son comeback fracassant lors du show de la mi-temps du Super Bowl lui a permis de se rappeler à notre bon souvenir. Une occasion parfaite, pour nous présenter Sharaya J.
Si de façon sporadique elle nous régalait avec des titres orphelins (comme Thriple Threat), c’est une fois de plus à la production qu’on la retrouve. Après Tweet ou encore Jazmine Sullivan, toutes deux des chanteuses de talent, c’est au tour de la rappeuse Sharaya J de bénéficier des lumières de Missy Elliott.
Cheveux bleus (ou verts) dans le vent, en mini-short ou en baggy, cette nouvelle venue au style bien affirmé balance ses rimes comme autant d’attaques imparables. Véloce tout autant dans le phrasé que dans les mouvements de dance, Sharaya J s’impose avec des titres mouvementés et brusques. A l’aide de productions léchées et de chorégraphies millimétrées, cette jeune rappeuse compte bien faire des étincelles !
Une rappeuse à l’identité forte
Après s’être fait remarquée avec son style vestimentaire et son talent de danseuse, Sharaya J pose les premières pierres de sa propre légende avec sa première vidéo : Banji. Ce mot obscur est en réalité un acronyme pour « Be Authentic Never Jeopardize Individuality » et qui fait directement référence à la culture « Ball » tel que représentée dans le documentaire « Paris is Burning« . Pour Sharaya J, ce mot lui permet de prouver et d’affirmer son authenticité et son individualité.
Signée sur le label Goldmind Inc., elle a récemment enregistré un single avec Faith Evans et vient de mettre en vidéo un tout nouveau single : No Filter. Ce titre s’attarde à dénoncer les dérives provoquées par l’utilisation en masse d’Instagram et de Photoshop, toujours soucieuse d’affirmer haut et fort son authenticité . Vous remarquerez que la vidéo s’articule comme une parodie et est entièrement tournée via iPhone 6. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de Sharaya J !