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Découvrez Sho Madjozi, la princesse colorée du rap sud-africain

Dernière lauréate du BET Award de la Révélation internationale de l’année, Sho Madjozi est une jeune artiste sud-africaine dont la carrière semble promettre plein de surprises.

De sa vraie identité, Maya Wegerif, Sho Madjozi est devenue en l’espace de quelques mois l’une des têtes d’affiche de la scène musicale sud-africaine, et plus particulièrement d’un genre 100% national, le gqom.

Ce genre né à Durban et spécifique à l’Afrique du Sud, puise son inspiration dans une alliance électrique de beats saccadés issu de la house et de percussions traditionnelles sud-africaine ; et s’est largement popularisé début 2010.

Sho, originaire de la province du Limpopo, participe activement à le faire connaitre en dehors de ses propres frontières, avec un rap et une verve propre à elle, en débutant avec un surpuissant premier album Limpopo Champions League, lui permettant de se faire un nom sur la scène internationale. Le rap de Sho Madjozi est assez compliqué à définir, cette jeune artiste ne rentre dans aucune des cases prédéfinis, avec ses habits de couleurs et sa capacité à rapper dans pas moins de quatre langues dans ses morceaux : le tsonga, le zoulou, le swahili et l’anglais. Compétence qu’elle maîtrise autant en studio qu’en freestyle, l’amenant à faire partie des grandes révélations qui ont eu l’honneur de se produire au sein du concept A COLORS SHOW, avec un freestyle dépassant les 2 Millions de vues « John Cena ».

Ayant eu l’honneur de se produire au premier concert Global Citizen en Afrique, elle avait déclaré : «Le premier concert de Global Citizen en Afrique a été une énorme plate-forme pour moi». Et quelle plateforme puisque plusieurs personnalités ont salué son talent, comme la réalisatrice Ava DuVernay, qui avait tweeté à la suite de sa performance : «Sho Madjozi est l’un des moments forts de mon voyage en Afrique du Sud. Oui! »

Depuis, la jeune rappeuse qui s’est récemment installée à Johannesburg a croisé de nombreux artistes africains qui font une percée Outre-Atlantique, comme Davido, Burna Boy et Tina Savage, source de fierté pour Madjozi qui veut rester authentique à sa culture. La radieuse polyglotte n’en reste pas moins très attachée à ses racines comme le prouve le clip de son premier tube « Dumi Hi Phone », où on peut la voir en tenues traditionnelles danser le xilebani, une danse originaire de son Limpopo natal. Autre essentiel de sa discographie, l’imparable « Huku » dont le rythme minimaliste et entraînant saura satisfaire les plus sceptiques, prenant place dans la ville natale de la rappeuse.

Faysonne

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