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Kungs : « J’ai pris le temps qu’il fallait pour me poser les bonnes questions »

De retour avec son single Dopamine, Kungs compte bien faire de 2020 son année avec de toutes nouvelles propositions artistiques. Rencontre !

DJ internationalement reconnu, Kungs a été propulsé sur le devant de la scène à 19 ans seulement en côtoyant directement les plus grands festivals et artistes du monde entier. Avec son single « This Girl », le DJ originaire d’Aix-en-Provence aura su se faire une place dans le coeur du public avant de revenir quelques mois plus tard avec son album éclectique « Layers », aujourd’hui certifié de diamant après avoir fait danser plus d’une dizaine de pays. Désormais fort de ses 23 ans et de ses quatre années d’expérience dans la musique, Kungs ou Valentin de son prénom s’est construit en tant qu’artiste et revient avec un nouveau single à l’ambiance beaucoup plus personnelle : Dopamine. Un titre introspectif et good vibes qui annonce son nouvel album prévu pour la fin de l’année 2020.

Ton premier album « Layers » a été révélé en novembre 2016 et il faut dire que son succès n’est plus à prouver avec une certification de diamant en France et dans plus dune dizaine de pays. Est-ce que tu t’attendais à un tel engouement ? 

Tout s’est passé très rapidement. J’avais 19 ans, aujourd’hui j’en ai 23. En fait tout est parti du single ‘This Girl’ que j’ai sorti en 2016 et qui a explosé hyper rapidement. Dans la foulée j’ai fait un album et après tout s’est enchaîné hyper vite pendant quatre ans et aujourd’hui après beaucoup de remise en question je suis de retour avec de la nouvelle musique !

D’ailleurs, tu es présent depuis 2016 sur la sphère musicale depuis le succès incontesté de ton titre ‘This Girl’.

Je venais de passer le bac à Toulon, j’avais 17 ans et ensuite je suis allé m’installer à Aix-En-Provence pour faire un IUT GEA (Gestion d’Entreprise Administration), clairement je m’emmerdais un peu là-bas (rires). Et au bout de quatre mois je me suis un peu fait virer parce que j’allais jamais en cours, j’avais 1 de moyenne (rires). Donc j’ai appelé mes parents, je leur ai dit que j’arrêtais. Et heureusement j’ai des parents qui sont hyper ouverts d’esprit, qui m’ont dit ‘on te laisse trois ans pour explorer et faire un peu ce que tu veux’. J’ai passé la première année à ne faire que sortir et au bout d’un an mes parents m’ont dit qu’il fallait peut-être que je m’y mette. Donc j’ai commencé à faire de la musique et This Girl est arrivé un jour d’été, mes potes me disaient de sortir faire un tour de bateau… J’ai dit non aujourd’hui je travaille, donc j’ai trouvé ce simple qui date de 2008 et j’ai fait le morceau en 3H. A l’époque j’avais d’anciens managers, avec qui on a été à Paris pour faire écouter le morceau à plusieurs labels, et ça a beaucoup plu à Barclay. Il y a eu beaucoup de refus, pas mal de labels n’en voulaient pas, et même mes potes au début quand je leur faisais écouter ils me disaient ‘ah, il est pas ouf ton morceau’. J’avais un peu l’impression d’être un illuminé, parce que moi j’y croyais et je pensais que ça pouvait marcher. Barclay a complètement craqué sur le morceau aussi et ils sont su que c’était un tube, donc on l’a sorti. 

Heureusement que tu n’es pas sorti finalement ce jour-là…

C’est clair ! Et franchement j’arrête pas d’y penser ! Je me demande où je serai aujourd’hui si ce jour-là j’avais été faire du bateau avec mes potes (rires). 

Ce premier album t’a-t-il permis d’assoir ton univers artistique ? Quel était sa visée ? 

Le premier single était très soul/blues, avec pas mal d’inspirations que j’avais depuis que j’étais petit. Mais c’était très dur de construire une carrière autour de ça, parce que je ne me définis pas comme étant un grand fan de blues ou de soul, mon truc à moi c’est pas de faire des remixs de ces genres. Donc il fallait faire un album pour assoir l’ensemble et montrer que ce n’était pas juste un single et que c’était plus que ça. Mais j’aurais peut-être aimé avoir plus de temps pour m’exprimer et pour savoir ce que je voulais raconter en fait. Je pense que ça s’est fait un peu dans la précipitation, on refait pas l’histoire mais avec du recul j’aurais peut-être aimé murir un peu plus dans ma tête, murir mon esprit d’artiste avant de m’exposer autant. Même si j’ai conscience de tout ce que ça m’a apporté et j’en suis super content aujourd’hui. 

Te permet-il d’aborder la suite avec plus de sérénité ? 

Complètement, parce que j’ai pris le temps qu’il fallait pour me poser les bonnes questions et pour revenir avec de la bonne musique. Pour moi, il n’était pas question que je continue dans la précipitation et que je continue à sortir de la musique pour sortir de la musique. Et c’est vrai que beaucoup des gens qui suivent ne comprenaient pas, ils disaient ‘attend, tu nous sors un album comme ça hyper rapidement et après deux singles puis rien, qu’est-ce qui se passe’ ? Et en fait c’est juste personnel, j’avais besoin de mettre de l’ordre dans ma vie à moi. J’ai d’abord déménagé à Aix, après j’ai déménagé à Paris… J’ai changé plusieurs fois d’appatement, j’ai changé mon équipe de management plusieurs fois, donc je pense qu’avant d’avoir les idées claires artistiquement il faut avoir les idées claires dans sa vie personnelle aussi. Du coup là ça fait un an et demi que je travaille avec cette équipe qui gère aussi Martin Solveig, je me sens hyper bien avec eux et on est hyper connectés. Ils m’ont vachement aidé à redéfinir le projet, à savoir ce que je voulais exprimer dans ma musique, quelle partie de moi je voulais montrer aux gens. Et tout ça, ça met du temps. Ca passe par plein de questionnements, beaucoup de sessions studio où tu rames, où tu te demandes pourquoi tu fais de la musique… Et là maintenant je me sens prêt et je sais où j’ai envie d’aller. 

Je pense que le plus important quand on fait de la musique c’est d’être honnête avec soi-même et aussi avec les gens qui écoutent. Je pense que quand c’est pas honnête, les gens le ressentent et après c’est une espèce de spirale ou tu t’en sors pas. Parfois il vaut mieux mettre un coup de frein, prendre un peu de recul, pour mieux repartir. Je pense que tous les artistes traversent des périodes de doutes, c’est normal. Il faut savoir les utiliser d’une bonne manière, il faut savoir se poser et réfléchir : c’est important. C’est ça la vie d’un artiste, des hauts, des bas… Il faut savoir tirer du bon de chacune de ces périodes. 

Le confinement t’a-t-il permis d’être plus assidu dans ton travail ou a–t-il pu amener une certaine période de doutes ?

Un peu des deux… Au tout début du confinement, j’étais dans un mood incroyable où je faisais de la musique tous les jours, je finissais mes morceaux, j’avais une vision très claire de mon album donc c’était génial. Et puis après ce confinement m’a fait me rendre compte à quel point c’est important pour moi d’avoir des dates et de voyager. Depuis quatre ans, j’ai vraiment basé mon équilibre sur le fait de voyager très souvent. J’adore vivre à Paris, je la découvre encore tous les jours, mais c’est vrai qu’au bout de deux semaines j’ai toujours l’impression d’étouffer. Et il y a toujours une date qui débarque à ce moment-là, je prends un avion, je fais une soirée, je vais à la rencontre des gens et je comprends pourquoi je travaille quoi. Je vois que je suis pas tout seul dans mon délire et qu’il y a vraiment des gens qui me suivent, du coup là j’avais l’impression de plus avoir de métier, c’était horrible. 

D’ailleurs, le succès peut faire perdre des amis ou rendre difficile le fait de rencontrer des personnes sincères. Comment se compose ton entourage à toi ?

En fait j’ai la chance d’avoir rencontré mes meilleurs amis quand je faisais mon IUT à Aix-En-Provence. Quand je suis arrivé à Aix je connaissais personne et j’ai rencontré mon pote Jérémy, mon seul pote qui m’a présenté à toute sa bande et qui sont tous devenus mes meilleurs amis. Mon colloc’ fait partie cette bande-là et je ne me suis pas fait de nouveaux amis très proches depuis, si ce n’est les gens avec qui je travaille et que je considère vraiment comme de la famille. C’est différent après parce qu’il y a le contexte professionnel, on travaille ensemble etc. Mais je pense que c’est une énorme chance d’avoir rencontré ces gens-là avant de faire de la musique, parce qu’après c’est compliqué de se faire des amis. Je sais qu’ils m’appréciaient comme je suis avant d’avoir ce personnage et tout ce qu’il y a autour, donc j’ai aucun doute sur leur honnêteté. 

Avec quels artistes as-tu grandi ? Quels artistes t’ont inspiré avant de te lancer dans ton propre projet ? 

J’ai vachement grandi avec de la pop alternative, genre Cristal Castle, MGMT, Phoenix, j’étais trop fan. J’ai découvert l’électro plus tard, quand j’avais 14-15 ans. A la base je suis vraiment un vrai fan de rock, de trucs plus vieux comme récents, The Kooks, Kaiser Chiff, des trucs vraiment niches et indés. L’électro est venu plus tard, au début je mixais un peu dans des soirées, je m’étais acheté un petit contrôleur. Des fois je ramenais juste des enceintes et je faisais genre de mixer avec mon téléphone pour avoir l’air un peu cool.

La musique et le succès, ça t’a permis de mixer dans de nombreuses scènes nationales et internationales. Cette découverte et cet enrichissement culturel se traduit-il en musique ? Est-ce que ça inspire ? 

A fond ! C’est pour ça qu’en ce moment j’ai un peu de mal à être inspiré et à faire de la musique, parce que j’ai l’impression de ne plus rien vivre. Je pense que chaque artiste puise un peu son inspiration à différents endroits et moi quand je me sens vivant c’est vraiment quand je rencontre des gens, quand je voyage, quand je sors de ma zone de confort et que je vis un peu au jour le jour. C’est vraiment dans ces moments-là que je ressens des émotions et que je puise mon inspiration pour les retranscrire en musique. C’est vrai que de ne plus voyager, j’ai l’impression d’être un poisson rouge qui tourne dans un bocal. Je sais pas trop ce que j’ai envie d’exprimer en ce moment quoi… Heureusement, j’ai beaucoup de matière et beaucoup de morceaux à terminer donc là-dessus ça va !

D’ailleurs est-ce que le fait d’avoir fait les premières parties de David Guetta il y a quelques années t’a permis d’être mieux préparé à tes propres représentations ? Est-ce qu’il t’a donné des conseils précieux ? 

C’était le tout tout tout début de ma jeune carrière, j’avais 18-19 ans et on est dans la même agence de booking. Donc Maria qui était mon agent à l’époque me dit ‘David Guetta fait une tournée européenne est-ce que ça te dirait de mixer avant lui ?’ Évidemment j’ai dit grave ! La première date c’était à Bercy devant 17 000 personnes et moi je suis arrivé avec ma petite chemise de premier de la classe, j’avais trop peur… La veille je faisais des cauchemars, dont LE cauchemar que plein de DJs font je pense, où d’un coup le son d’arrête sans qu’on puisse l’expliquer et je sais pas quoi faire, je panique, les gens me huent… J’avais plein de stress et en fait c’était un petit set d’une demi-heure et ça s’est hyper bien passé. Donc on a fait plein de dates comme celle là ensemble et c’est à ce moment que j’ai sorti ‘This Girl’. David Guetta est venu me voir dans ma loge un soir et m’a dit ‘putain, c’est quoi le son que tu joues, il est vraiment bien’, je lui ai partagé, il a trop kiffé et il l’avait joué tout l’été à Ibiza. J’ai d’ailleurs fait ses premières parties à Ushuaïa, Ibiza… Et ça fait quatre ans maintenant que je fais un peu ses premières parties. Il m’a pas donné de conseil particulier, mais rien que de le voir sur scène, de voir à quel point il rassemble les gens, c’est ce qui m’a vraiment fasciné. Après mon set j’allais dans la foule pour profiter du concert et je me suis rendu compte que c’est vraiment des gens de tous les horizons. Souvent dans les concerts, on attire une certaine population, là David Guetta c’était vraiment tous types de personnes, c’est là que tu vois à quel point la musique électronique peut rassembler. 

Tu as remarqué cette diversité sur tes propres scènes par la suite ? 

Ouais, complètement. C’est magnifique, d’autant plus quand tu fais des concerts dans le monde entier c’est incroyable de découvrir des cultures. Avant le covid j’ai eu la chance de jouer en Asie et au Brésil, le Brésil j’y vais d’ailleurs tous les ans depuis quatre ans et à chaque fois le carnaval c’est fou. C’est presque une bénédiction de pouvoir vivre le carnaval comme un vrai brésilien et qu’ils m’acceuillent les bras ouverts, qu’ils soient heureux que je vienne jouer pour eux, c’est incroyable. 

Ce serait quoi ton souvenir de voyage ou de concert qui serait le plus mémorable ? 

C’est dur, il y en a tellement… (rires) Le Brésil récemment, c’était complètement dingue. C’était cinq jours de kiffe intense, de fête, de découverte en dehors des dates. Comme quand on partait dans les villes pour aller voir le carnaval, c’était trop bien, on est complètement dépaysés, les dates étaient complètement folles. Après tu as tout les gros festivals, comme Tomorrowland, les clubs à Ushuaïa et Ibiza, c’est des trucs auxquels j’aurais jamais imaginé participer quand j’étais gamin et de se retrouver là-dedans c’est dingue. Chaque voyage et chaque date est différent et particulier, à chaque fois c’est une découverte. 

Tu me parlais de grands festivals, Coachella c’est quand même assez incroyable aussi…

Comment oublier Coachella ! Typiquement, Coachella je pense que c’est un voire le meilleur souvenir de toute ma vie. C’était complètement fou. Alors ça fait hyper cliché de dire ça, mais il y vraiment une vibe là-bas qui est inexplicable. Mon plus beau souvenir c’était le concert de Hanz Zimmer (Le Roi Lion, Pirates de Caraïbes…), il était sur scène avec 70 musiciens et j’ai jamais vu autant de gens sourire au même moment. Il y avait une communion entre les gens c’était fou, presque religieux. L’ambiance générale est dingue, d’y jouer c’était incroyable aussi. Je me retrouvée dans l’énorme tante Sahara Tent à 15-16h et il y avait au moins 40 000 personnes devant moi…

Tes parents, qui t’ont permis d’arrêter tes études pour essayer de vivre de la musique, doivent être très fiers de toi aujourd’hui…

Il sont hyper fiers. Ca a été beaucoup de concessions, beaucoup de moments où j’ai été moins présent… Beaucoup de stress pour eux aussi, je suis leur enfant donc ils ont envie de me protéger et c’est pas le monde le plus sain qui existe. Il y a des gens mal intentionnés comme dans tous les business où il y a un peu d’argent et de fame. Pas mal de stress, mais quand même je pense beaucoup de fierté. Et moi je suis trop heureux de pourvoir rendre mes parents fiers. 

C’était important pour toi de jouer ton propre rôle dans le clip et ne pas faire appel à un figurant ?

Complètement. En fait l’histoire de ce morceau, c’est qu’on l’a écrit à Los Angeles, il y a deux ans, avec Jay Hart qui chante sur le titre. C’était en plein milieu de ma crise existentielle, je me posais plein de questions, j’essayais de faire des sessions studio, de rencontrer des gens, de bouger… J’étais donc à Los Angeles tout seul, je connaissais personne et un soir je me suis retrouvé dans une soirée où il y avait plein de monde autour de moi, tout le monde s’éclatait, et moi j’étais assis là comme un con et je me disais ‘qu’est-ce que je fous là’. Je n’arrivais vraiment pas à me mettre dedans et ça rejoint des moments de doutes où je me retrouve dans ma chambre d’hôtel à Shangaï à 3h du mat’ où je me sens hyper seul alors que l’image que les DJs renvoient c’est une image de gens qui sont toujours entourés, pour qui il y aucune raison de douter et des moments de solitude. Pour moi, c’était important de me mettre en scène comme ça dans le clip parce que c’est une histoire hyper personnelle, qui d’autre que moi pourrait mieux le raconter ! (rires)

Est-ce que l’on est toujours aussi excité voire stressé lorsque l’on sort un nouveau single à ce stade de carrière qu’au début ? Ou est-ce différent ? 

Je suis quasiment plus excité qu’avant… C’est un peu la première fois depuis quatre ans, où j’ai vraiment le sentiment d’être vrai et de montrer une partie de moi que les gens connaissent pas forcément. C’est que des morceaux qui sont faits avec le coeur, qui racontent des choses très personnelles, c’est pour ça que je suis encore plus stressé. Parce qu’avant je faisais des morceaux qui n’avaient pas forcément de message, c’était pour faire danser les gens, là c’est très perso, c’est un peu une partie de moi que je donne aux gens. Donc je suis presque plus stressé qu’avant…

Aujourd’hui, Valentin et Kungs sont-ils deux personnes différentes ? Ou sont-ils devenus indissociables ? 

C’est un peu compliqué, parce que j’essaie d’être le plus naturel possible quand je suis Kungs, je pense que c’est aussi en partie pour ça que les gens qui me suivent m’apprécient. J’essaie pas de passer pour quelqu’un d’autre, mais à côté de ça je pense que c’est important de se dissocier des deux. Quand je suis avec des potes et que je me mets des races, à ce moment je suis Valentin, j’ai le droit comme tout le monde de rigoler et de faire n’importe quoi. Quand ça devient plus sérieux et où je suis pro : je suis Kungs. Par exemple, sur mon clip Dopamine on a totalement créé un perso. L’histoire que je raconte, c’est un peu du vécu, des moments de ma vie, mais c’est pas que moi à 100%. Ca m’aide aussi d’inventer un personnage pour raconter des histoires plus personnelles.  

Période de promo dit projet en cours de route… Tu peux nous en dire plus ? 

J’aimerai le sortir avant la fin de l’année, j’ai je pense pour l’instant 7 ou 8 morceaux terminés. Il faut que je continue de travailler pour faire le reste, mais il y a des trucs assez originaux. Il y a un morceau où je chante en français dessus par exemple, qui est une espèce de balade piano-voix… J’ai commencé à prendre des cours de chant et de piano il y a un et demi, c’était pas gagné au début les cours de chants (rires), mais j’ai fini par m’en sortir. Et en fait le plus dur pour moi c’était vraiment de me mettre à nu. C’est comme quand tu fais du théâtre je pense, quand tu chantes tu casses toutes les barrières, t’as l’impression de te foutre à poil. Il y en a pour qui c’est inné ou qui ont toujours fait ça, mais quand t’as pas toujours chanté c’est assez compliqué. J’ai vraiment envie de créer un univers d’artiste plutôt qu’un délire de DJ. Je me considère beaucoup plus comme un artiste que comme un DJ à la base, donc je pense que ca passe par là aussI. Donc voilà, je vais vraiment sortir de ma zone de confort et j’ai hâte !

Tes scènes vont donc être complètement différentes à l’avenir, ce sera plutôt des concerts ?!

Oui, exactement. Je pense qu’il faut un peu des deux, parce que dans mon album et dans mes prochaines sorties il y a aussi des morceaux hyper électro, à l’image de mon précédent single ‘Paris’. Je m’éclate autant quand je suis dans un club que sur scène. Cet été j’ai découvert que je pouvais mixer pendant 8h d’affilée, je me suis retrouvé sur des dates en Croatie où j’ai commencé à mixer à 00h et je terminais à 8h30, les mecs hallucinaient ! (rires) C’est un énorme kiffe et je n’aurais aucune envie de chanter ou de faire du live dans ces moments-là parce que c’est du club t c’est génial. Je pense qu’un de mes rêves ce serait de faire un vrai concert un peu hybride où je prends le piano, je chante… A voir !

Quelles sonorités va-t-on pouvoir découvrir à travers tes nouveaux singles ? Est-ce qu’il y aura des choses que tu n’as jamais expérimenté auparavant ? 

Le ton de l’album sera un peu comme sur Dopamine, un peu poétique, mélancolique, mais avec toujours une touche de positivité parce que je suis quelqu’un de positif. Il y a aussi beaucoup d’influences pop/rock, où je reviens un peu sur mes classiques Phoenix, Empire of The Sun… Beaucoup de guitare, beaucoup de piano, de batterie et puis des fois des petits piano-voix, des petits ovnis. Mais aussi de l’électro pur !

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